Alexandre
Alexandre
30 septembre 2015

La France 22ème du classement mondial de la compétitivité

D’après le rapport annuel Global Competitiveness Report, la France se classe à la 22ème position du classement mondial de la compétitivité sur 140 pays analysés, c’est une place de mieux que l’an passé.
La 22ème place ce n’est certes pas catastrophique mais ce n’est malgré tout pas exceptionnel, la France restant loin derrière la Suisse (1ère), l’Allemagne (4èle), les Pays-Bas (5ème), le Royaume-Uni (10ème) ou encore le Danemark (12ème).

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Ce classement est calculé en notant divers critères qui sont regroupés en 12 “piliers” : institutions, infrastructures, environnement macroéconomique, santé et éducation de base, éducation supérieure et formation, efficacité du marché des biens, efficacité du marché du travail, développement du secteur financier, développement technologique, taille du marché intérieur, modernité du secteur des affaires, innovation.

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La France parvient à se placer à la 22ème place parce qu’elle a de très bonnes infrastructures (8ème rang mondial), un bon système de santé et d’éducation et un marché intérieur important. Les bonnes notes récoltées sur ces éléments permettent de compenser le mauvais classement de la France dans nombre d’autres critères tels que l’environnement macroéconomique (77ème notamment à cause de l’endettement et des déficits budgétaires), une flexibilité du travail laborieuse, la fiscalité…

La France compte parmi les plus mauvais élèves en ce qui concerne le poids de la réglementation (115ème), la réduction de la volonté de travailler du fait du poids des taxes et des contributions sociales (122ème) ou le poids de la dette par rapport au PIB (125ème).

Une fois encore la France parvient à se maintenir tant bien que mal à une place qui n’est pas particulièrement bonne grâce à ses infrastructures et ses systèmes de santé et d’éducation. Mais jamais elle ne pourra progresser et rejoindre les meilleurs mondiaux dont font pourtant partie nos voisins tant qu’elle n’aura pas modernisé et assoupli ses réglementations, réduit son niveau de taxation en particulier des revenus du travail et diminué son endettement.

Source : Global Competitiveness Report 2015-2016



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