
Comparaison des systèmes fiscaux français et canadiens
Payer ses impôts sur le revenu au Canada ou au Québec est une chose différente que de les payer en France. Mais cela peut revenir à la même chose dans certains cas. En effet, si vous êtes un expatrié français résidant au Canada, vos impôts ne changeront peut-être pas tant que cela. Mais, français ou canadien, vous devrez tout de même payer des impôts, que ce soit dans votre pays d’arrivée ou dans votre pays de provenance… Voici donc une comparaison non exhaustive entre les deux systèmes, très différents, d’impôts.
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Moins d’impôt sur le revenu au Canada
Premièrement, ce qui rend le système canadien d’impôts particulièrement attrayant, c’est qu’on y ait moins prélevé sur le salaire qu’en France. Le Canada propose un service public différent cependant, composé de différentes aides aux citoyens, alors que le système français est un service public à caractère universel. Pour juger lequel des deux systèmes est le plus avantageux, il faut donc avant tout analyser sa propre situation. Le calcul reste le meilleur moyen de savoir comment tirer avantage du système fiscal dont on fait partie.
Habiter au Québec complique les choses puisque, contrairement aux canadiens résidant dans les autres territoires, vous devrez vous adresser à la fois à l’agence fédérale, c’est-à-dire l’Agence de Revenu du Canada, et au ministère du revenu du Québec. Pour cette raison, connaître le taux d’imposition peut être très utile : vous pourrez éviter de payer des impôts si vous pouvez moduler votre salaire. En vous renseignant et en prévoyant à combien s’élèveront ces coûts, vous pourrez réagir en conséquence pour bénéficier d’une meilleure situation financière, et d’une meilleure gestion de votre budget.
Ensuite, les impôts au Canada incluent davantage de services et plus de taxes : les coûts de la santé, intégrés en France dans les charges salariales, sont payés avec les impôts au Canada. La retraite est comptabilisée davantage en France. De plus, les charges patronales sont très peu présentes au Canada, alors qu’elles sont très importantes en France, et y permettent le financent des retraites, du chômage, des pensions…
La meilleure façon de comparer, puisque le contenu des impôts et les modes de prélèvements ne sont pas les mêmes, est de comptabiliser l’ensemble “charges salariales + impôts sur le revenu + santé (avec les complémentaires santé en France) + retraites (composées de la RPC, la RRQ et la REER au Canada)”. A savoir que le salaire moyen est nettement moins élevé au Canada qu’en France, alors que le loyer et certains produits de consommations sont moins onéreux, d’après les nombreux témoignages de français vivant au Canada.
Ainsi, les systèmes étant très différents, il est difficile de comparer. Par exemple, au Canada, les services médicaux sont réglés avec les impôts. En revanche, il est difficile d’y accéder, et il faut parfois, pour ne pas attendre plusieurs semaines avant de consulter un médecin, passer par les services d’urgence des hôpitaux, où le suivi n’est pas assuré… La meilleure solution entre les deux n’existe pas, ou plutôt elle dépend de la situation de chacun, et ce en fonction des services dont il profite : éducation, prestations sociales, familiales, couverture santé, niveau de retraite…
Un mot final concernant les entreprises : le système fiscal français prélève beaucoup plus que le système canadien, où ce sont les salariés qui donnent davantage, et ce pour un salaire pourtant inférieur de 20% en moyenne par rapport au niveau moyen français.
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